Lanzarote, la suite tant attendue !

Environ 60 km de long, 25 km de large, 142.500 habitants. Capitale : Arrecife. Approximativement 1 million de touristes visitent l'île chaque année, située à une bonne centaine de km des côtes marocaines. Heureusement, les infrastructures touristiques n'ont pas ou peu défiguré l'île. D'ailleurs l'Organisation Mondiale du Tourisme a désigné Lanzarote comme un des six modèles universels de développement durable. Grâce à César Manrique, architecte et artiste visionnaire, cité dans le billet précédent, la croissance de l'île s'est effectuée en harmonie avec la nature et l'environnement. Pas d'immeubles de plus de 3 ou 4 étages, pas ou peu de lignes électriques aériennes, routes et voiries proprettes, statues installées sur les ronds-points ...la beauté et l'harmonie sont partout recherchées.

Malgré la relative petite taille de l'île, beaucoup de choses à voir !

Des photos, en vrac, des sites visités...

Le Charco San Gines, plan d'eau (de mer) intérieur à Arrecife. Promenade animée.

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Les "jolateros", petites embarcations typiques d'Arrecife, construites par et pour les enfants avec des fûts métalliques récupérés, elle faisaient l'objet de mini régates et conduisaient certainement à quelques bains forcés ! Elles sont devenues un des emblêmes d'Arrecife.

Toujours à Arrecife, face au castello san José qui garde l'entrée du port de Naos, une oeuvre d'art insolite...

...un groupe de cavaliers, plus ou moins immergés en fonction de la marée. Titre de l'oeuvre : La Marea Creciente (La Marée montante)

Promenade dans le "jardin des cactus", également dessiné par Cesare Manrique

Les Jameos del Agua, littéralement "bulles d'eau" (dans la lave) sont les parties d'une section d'un conduit volcanique qui part du Volcan de la Corona et qui va jusqu'à la mer et dont l'éruption remonte à 3000 ans. Il s'agit en fait d'un site naturel façonné par l'homme en une oeuvre d'art, sortie, encore une fois, de l'esprit fertile de Cesare Manrique

Les infiltrations d'eau de mer ont engendré la formation d'un lac naturel d'eau transparente où s'est développé une espèce de crabes minuscules albinos uniques au monde, les "jameitos", de leur nom scientifique Munidopsis Polymorpha, qui sont devenus le symbole des Jameos del Agua.

Le Mirador del Río est un point de vue panoramique du haut des falaises abruptes du littoral de Haría à 479 m au-dessus de la mer sur l'île de La Graciosa.

Les salines de Janubio Le site était autrefois un port naturel, la lagune était ouverte sur l'océan. Le port a été ravagé par les éruptions de 1730 et 1736. Une barre de sable volcanique est apparue, fermant le site et formant la lagune actuelle.

Le Lago Verde est une lagune de couleur verte, ancien cratère volcanique rempli par les infiltrations d'eau de mer. La couleur verte est due aux algues qui ont colonisé le lac. Le contraste entre le vert de la lagune, l'ocre de la roche volcanique et la couleur noire de la plage est spectaculaire.

Le parc national de Timanfaya est situé dans le sud-ouest de l'île sur une superficie de 51 km². Cet endroit a vu la naissance de 32 cônes volcaniques. Avant les éruptions volcaniques du 18 ième siècle , cette immense étendue recouverte aujourd'hui par une plaine de lave figurait parmi les terres les plus fertiles de Lanzarote. Après la catastrophe, ces terres furent recouvertes par 8 millions de mètres cubes de lave, ensevelissant 420 maisons et leurs habitants . La visite du site, très réglementée et encadrée, permet de se rendre compte que l'activité volcanique n'est qu'en sommeil "léger"

Par exemple, on peut y voir un mini geyser généré par l'eau versée dans un tuyau enterré verticalement dans le sol

Ou encore un grill permettant de cuire à la chaleur du volcan la viande servie au restaurant local

les paysages sont grandioses, désolés. On a du mal à imaginer l'énorme chamboulement que la région a dû vivre lors de ces éruptions relativement récentes